Collectivement, végétalisons notre village ! 

Un village plus vert, des températures plus basses, un environnement naturel resplendissant, car respecté, des espaces partagés, fleuris, entretenus, et donc agréables à vivre… Une utopie ? Non ! Alors que le réchauffement climatique s’impose à tous, des pistes de réflexions et d’actions existent, nombreuses, efficaces comme en attestent des témoignages locaux. 

 « Sauvagnon est une belle commune, très bien entretenue ! » entend-on d’ailleurs, régulièrement. Le compliment, justifié, fait plaisir. Pour autant, au regard de la météo locale ces dernières années, avec de nombreuses périodes de pluie suivies de séquences très chaudes, il devient de plus en plus compliqué, pour les agents communaux, d’œuvrer sur tous les fronts…

Et oui, l’herbe pousse très, très vite ! Heureusement, la commune peut compter sur des alliés : à savoir de nombreux habitants, dans tous les quartiers, qui entretiennent le devant de leurs habitations, font des plantations, favorisent le fleurissement.. Ils balayent désherbent, démoussent les trottoirs, nettoient le fil d’eau du caniveau, tondent, débroussaillent devant chez eux… Des pratiques citoyennes que l’on ne peut qu’encourager ! Chaque habitant peut, en effet, être acteur de l’image renvoyée par sa ville.

UN EFFORT COLLECTIF, UN SENTIMENT D’APPARTENANCE

Dans le même ordre d’idée, la commune de Sauvagnon s’engage aujourd’hui dans une démarche, collective, de végétalisation de notre territoire commun. Une campagne dédiée de communication est en préparation. En plus du considérable travail d’entretien déjà réalisé par les services techniques municipaux, l’effort demandé, s’il est collectif, ne fera que renforcer chez chacun le sentiment d’appartenance à la communauté. 

Des journées communes de plantations dans les quartiers, voire des ateliers, peuvent être aussi envisagées. En s’appuyant sur le concept de végétalisation de rues. des jardinières de trottoirs, des parterres ou des plantations, attirent les pollinisateurs et le fait de participer à ce type d’action de fleurissement de notre village crée du lien entre voisins, éveille la curiosité et nourrit des échanges. Il vise à améliorer la qualité de l’air, réduire les îlots de chaleur, embellir l’espace public, etc.

Concrètement, cette démarche peut inclure des plantes grimpantes, des jardinières, des arbres. De plus, en végétalisant ainsi les sols, l’écoulement de l’eau de pluie est ralentie par les feuilles. Racines, tiges et feuilles captent aussi les polluants contenus dans l’eau.

L’UTILITÉ DE LA GESTION DIFFÉRENCIÉE 

De plus, en acceptant la présence d’une végétation spontanée, on permet à la nature, et sans intervention humaine, de reprendre ses droits. Une démarche qui peut inclure l’émergence de plantes indigènes s’adaptant naturellement à l’environnement. Par ailleurs, en érigeant des « murs verts », température et pollution sont mieux régulées. En effet, les végétaux maintiennent l’humidité, rafraîchissent l’air, le lierre par exemple fixant les poussières et piégeant certains polluants en plus de stocker du carbone.

La commune participe aussi en installant des prairies fleuries et en pratiquant la gestion différenciée. C’est une approche qui consiste à adapter l’entretien des espaces verts en fonction de leur environnement et de l’usage. Exemple : moins de tonte et d’arrosage peuvent être pratiqués sur certaines zones, là où d’autres nécessitent un entretien plus intensif.

C’est pour cette raison que certaines zones semblent « abandonnées » par rapport à d’autres.  Mais en fait cela permet juste de laisser la biodiversité s’y développer.

Attention aux idées reçues…

L’installation de végétaux dans les rues, à proximité des habitations, est souvent accompagnée de (fausses) idées reçues. Cela nécessite donc un petit rappel :

–        L’humidité : elle est absorbée grâce aux végétaux, alors que de nombreux revêtements de façade (ciment….) emprisonnent l’eau dans les murs. Par ailleurs, il est également faux de dire que certaines plantes grimpantes abîment les murs. Elles ont besoin d’un support. Le lierre, par exemple, n’abîme le mur que s’il est en mauvais état, ou construit avec des matières naturelles (terre, chaux).

–        L’entretien : un entretien régulier des plantes est plus efficace et moins chronophage, surtout sur des espaces limités.


Les bonnes pratiques pour lutter contre les nuisances

La mairie reçoit régulièrement des courriers signalant le non-respect des bonnes pratiques en matière de bricolage, jardinage et diverses nuisances (animaux, musique,…). Devant ce constat, il est important de rappeler les règles à respecter, ainsi que la volonté de maintenir les conditions du bien vivre ensemble en faisant preuve de bon sens et de civisme.

Rappelons que le règlement sanitaire départemental, dont nous publions ci-dessous les principaux extraits, s’applique autant  pour les particuliers que pour les professionnels.

Rappelons que le règlement sanitaire départemental, dont nous publions ci-dessous les principaux extraits, s’applique autant  pour les particuliers que pour les professionnels.

Article 103.2 : Travaux et bricolage par les particuliers.- De manière à préserver le repos et la tranquillité du voisinage, l’utilisation d’outils ou d’appareils susceptibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur intensité sonore, en particulier tels que tondeuses à gazon thermiques, tronçonneuses, perceuses, raboteuses ou scie mécaniques, etc…

Ces travaux ne pourront être exécutés que : les jours ouvrables de 8h30 à 12h et de 14h30 à 19h30 ; les samedis de 9h à 12h et de 15h à 19h ; les dimanches et jours fériés de 10h à 12h.

Article 102.2. Emploi d’outils et appareillage bruyant par les professionnels.- Toute personne utilisant dans le cadre de ses activités professionnelles à l’intérieur de locaux ou en plein air, sur la voie publique ou dans des propriétés privées, des outils ou appareils, de quelque nature qu’ils soient, susceptibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur intensité sonore ou des vibrations transmises, doit prendre toutes mesures utiles pour préserver la tranquillité du voisinage.

Si malgré ces mesures, tout risque de gêne du voisinage n’était pas écarté, l’emploi de ces outils ou appareils ou ces travaux doivent être interrompus entre 20 heures et 7 heures du matin, ainsi que toute la journée des dimanches et jours fériés (sauf en cas d’intervention urgente).

Article 103.3 : Occupation des locaux d’habitation.- Les occupants des locaux d’habitation ou de leurs dépendances sont tenus de prendre toutes précautions pour éviter que la tranquillité du voisinage ne soit troublée, notamment par les bruits émanant des téléviseurs, appareils HIFI, instruments de musique et appareils ménagers.

Article 104 : Nuisances causées par des animaux.-  Les propriétaires d’animaux, en particulier de chiens, sont tenus de prendre toutes mesures propres à éviter une gêne pour le voisinage, y compris par l’usage de tout dispositif dissuadant les animaux de faire du bruit de manière répétée et intempestive.

                                                                                                     Le conseil municipal